A toi mon frère
Je dédie mon poème à mon frère Jean-François (suicidé le 12 janvier 1996)
(A l'âge de 49 ans). Et, pour mieux comprendre le début de mon poème :
Mon frère n'avait que dix-sept ans, quand son meilleur ami est décédé dans ses bras.
Puis, passe le temps et un jour.. mon frère a choisi de prendre le même chemin
que son meilleur ami.
***
A toi mon frère
Alors que sa tête venait de cogner ici-bas
Ton meilleur ami a fermé les yeux dans tes bras
En un instant sa vie venait de se terminer
Que de larmes, tu as versées ce jour-là !
Tu as pleuré toutes les larmes de ton corps.
Cet ami que, tu considérais comme ton frère
Tu ne l'as pas oublié toute ta vie durant
Puis, tu t'es marié et subis deux divorces à la suite
Tu as eu le coeur brisé, autant de fois que, tu as aimé
Mais, par rapport-à-moi... tu n'as pas su résister.
Mon frère ...
Pourquoi as-tu pris ce long chemin sans retour ?
Un chemin où personne n'en est jamais revenu
Celui que moi aussi, j'ai failli prendre un jour
A cause d'un amour que j'ai quitté …
Et pourtant, tout comme toi, je l'aimais.
Après ton départ, je me suis posé des questions
- Qui t'a vendu cette arme que, tu as trouvée ?
Cette arme que, tu as cachée à mes yeux
Et avec laquelle, tu as décidé de te tuer ...
Pour quelle raison ? Ça, je ne le saurai jamais.
Mon frère ...
Me pardonneras-tu d'avoir été sourd à ton appel ?
Le jour où; tu as décidé de mettre fin à tes jours.
Au travers de ce coup de feu qui a retenti dans la nuit
Je n'ai pas compris pourquoi, tu as agis ainsi ?
tu en as oublier tes parents, ainsi que tes enfants.
Je pense à toi, chaque jour, chaque nuit qui passe
Mes larmes ne cessent de couler sur mes joues
Aujourd'hui, je pleure encore à chaudes larmes
Je verse des larmes salées, des vraies …
Celles qu'on appelle "les larmes de l'amour".
Mon frère ...
Je suis tellement triste de ne plus pouvoir te voir !
Tu me manques souvent, surtout les soirs de cafard
Tu me manques, j'ai tellement besoin de Toi !
J'aurais des remords, chaque jour de ma vie
De n'avoir rien fait pour t'empêcher de partir.
Pendant des années, tu n'as fait que souffrir
D'avoir perdu un ami, qui était tout pour toi !
Tu as aimé deux femmes, qui t-on fait souffrir
Comment pourrais-je leur pardonner ?
Depuis, mon coeur est meurtri à jamais.
Mon frère ...
J'aimerais tellement que, tu sois là !
J'aimerais tellement que, tu sois près de moi …
J'aimerais te serrer, encore une fois dans mes bras
J'aurais tellement aimé, te revoir une dernière fois
Mais les grands miracles n'existent pas.
Cette arme que les pompiers ont trouvée, près de ton lit
Etait encore chaude, quand les pompiers l'ont ramassé
Je n'oublierais jamais l'image de ce coussin tâché de sang
Une dernière chose que, tu as laissée avant de partir
Un peu comme un tableau signé de ta main.
Mon frère ...
Tu as fait le choix de mourir seul dans ton coin
Loin de toutes ces femmes que tu as aimés !
Avoir aimé des femmes, jusqu'à en mourir
Mourir d'amour, pour ne plus jamais souffrir
Tant de souffrance qui t'a conduit au suicide.
J'aurais pu t'empêcher de quitter ce monde
Celui que moi aussi, j'ai failli quitter un jour !
Pour un homme que j'ai follement aimé.
Mes larmes ne cesseront jamais de couler
Mon frère, je t'aime et je ne t'oublierais jamais.
Mon frère ...
Si de là-haut, tu m'entends vraiment ...
Sache que, tu resteras toujours dans mon cœur
Et comme, je ne te reverrais plus jamais ...
Je te dédie ce poème que, je viens d'écrire
Et, te l'envoie par pensée, comme un SOS.
Hélène FIACHETTI-GILIBERTI
Écrit le 07 juin 2002
(Insérer sur le site le 8 juin 2002)
(Les poèmes que vous pouvez lire sur ce blog
Sont la propriété exclusive de leur auteur)
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