il pleut dans mon coeur
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J'ai écrit ce poème pour ma maman, décédée dans sa chambre d'hôpital
le 14 septembre 2007. Deux mois avant de fêter ses 90 ans.
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Il pleut dans mon coeur
Dans cette chambre, celle où tu as vécu un certain temps
Dans ta chambre, celle qui fut ta dernière demeure
Nous y avons passé un petit moment ensemble
Entouré de ceux que tu aimais et qui t'aimait.
Les yeux fermés par ta maladie, par l'épuisement
Je suis certaine que tu nous entendais parler ?
Mais, tu ne pouvais te mêler à notre conversation
Car la force te manquait et nous le comprenions.
Avec mes enfants qui eux, ne t'ont jamais abandonné
Nous avons passé un petit moment intime près de toi !
On était-là, pour t'accompagner vers ton dernier voyage
Voulant profiter jusqu'à la fin de ceux qui t'entourent
Tu es resté sans dire un mot... sans jamais te plaindre.
Après, t'avoir dit qu'on reviendrait te voir demain
Nous t'avons embrassé, puis chuchoter des je t'aime.
Dans ton sommeil, tu savais que demain n'existerait pas !
Et que ce jour sans toi, serait le plus triste de notre vie
Te disant au revoir, nous t'avons enlacé de baisers
Mais comment savoir, que tu allais déjà nous quitter ?
Mes enfants et moi, nous sommes repartis le coeur triste
Nous fûmes qu'à la moitié du trajet seulement...
Quand l'hôpital a téléphoné à ta petite-fille ...
Disant que, tu venais de rendre ton dernier soupir.
On venait à peine de se quitter seulement...
Après cet instant intime, passé tous les trois dans ta chambre
Après, qu'on t'ait dit au revoir, demain on reviendra près de toi !
Tu as cessé de respirer, dès que nous fûmes sortis de ta chambre.
C'est comme si, tu avais attendu que l'on soit loin de toi
Pour ne pas voir que, tu venais de faire le choix ...
De nous dire adieu à jamais, et cela pour l'éternité
Tu as refusé de partir, alors qu'on était près de toi.
Je me sens comme apaisé et pourtant, j'ai le coeur qui pleure
Je verse des larmes, car près de moi, tu me manques déjà !
Les jours sans toi, ne seront plus jamais comme avant ...
Le soleil s'est éteint à la minute où, tu nous as quittés.
Aujourd'hui, il n'y a plus aucune place dans mon coeur
Sauf pour mes enfants. Et vous mes parents décédés.
C'est ma seule famille qui me reste aujourd'hui ...
C'est ma seule famille pour qui j'ai décidé de vivre.
Hélène-FIACHETTI-GILIBERTI
Poème écrit le 15 septembre 2007
(Insérer le 15 septembre 2007)
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