Ma jeunesse fout le camp
Photo prise sur : http://gillesguilloupeintre.blogspot.fr
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Ma jeunesse fout le camp
Le temps passe, les jours les mois défilent trop vite ...
Le temps tourne dans le sens des aiguilles d’une comtoise
J’aimerais arrêter les aiguilles, arrêter le temps qui passe
Mais, je suis devenue trop vieille pour monter sur une chaise.
Lorsque j'étais jeune, je courais vite, je grimpais aux arbres
Je courais dans les prés, en sifflotant sur un air de chanson
Aujourd’hui, je vis au ralenti, mes gestes sont devenus lents
J'ai des boulets aux chevilles, je suis obligé de ralentir le pas.
J'aime admirer la nature, lui parler, sentir la bonne odeur des prés
Mais ma vue à baisser, je vois mal, un voile flou devant les yeux
Je marche avec l’aide d’une tierce personne, que je ne connais pas
Elle est trés gentille, mais ne partage pas l'amour pour la nature.
J’aime admirer la nature, lui parler, sentir son doux parfum qui m'enivre
Je ferme les yeux pour mieux m’enivrer du parfum de lavande
On m'a volé ma jeunesse et laissé la vieillesse en échange...
Le temps passe, les mois, les saisons, je prends de l’âge, je vieillis.
Mon corps se ramollit, je n’ai plus de force, je m’assoupis, je m’endors
Comme la saison d’hiver et que renaît le printemps, l’été ou l’automne
Un peu comme un ours qui hiberne l'hiver et se réveille au printemps
Quand un matin... je ne sais pas pourquoi ? J’ai oublié de me réveiller.
Hélène Fiachetti-Giliberti
Poème écrit en 2013
(Inséré sur le site 03 juin 2014)
(Les poèmes que vous pouvez lire sur ce blog
sont la propriété exclusive de leur auteur)
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