Un, deux, trois, quatre...
Poème dédié à ma dernière petite-fille (Lucie).
Je t'aime et je t'aimerais, au delà des étoiles
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Un, deux, trois, quatre…
J’aurais pu naître, avant ma grande sœur
Mais, j’étais dans le pays des merveilles
Mes parents désiraient un deuxième enfant
Une fille, un garçon, ça n’a pas d’importance ?
Que ce soit, une fille ou un fils, on les aime autant.
Moi, j’étais heureuse dans le ventre de ma maman
Elle m’emmenait partout avec elle, tout en me berçant
Quand elle riait, on riait ensemble, j’aimais son sourire
J’entendais les battements de son cœur dans mes oreilles
Son cœur battait si fort, que je suis tombé amoureuse d’elle
Le soir quand elle se couchait, je dormais tout près d’elle…
Je n’étais pas dans ses bras, mais je sentais sa chaleur
Chaque fois, qu’elle se tournait, je me tournais avec elle
Comme elle avait du mal à dormir, je lui chantais une chanson
Sa chanson préférée, celle qu’on chante à tous les bébés.
Je suis née pendant la saison de l’hiver, quand tombe la neige
J’aurais pu naître en été, au moment des grandes vacances
Naître à midi, aux heures des repas. Le soir, à l’heure du coucher.
Malheureusement, on ne peut pas choisir, quand l’enfant naîtra …
On peut seulement choisir, à quel moment concevoir un bébé ?
C’est à ma naissance que, j’ai vu mes parents pour la première fois
Je connaissais déjà ma mère. Je connaissais la voix de mon père
C’est seulement une fois que, je suis sorti du ventre de ma mère…
Que j’ai fait la connaissance de ma grande sœur. Une petite blondinette
«Bonjour grande sœur ! Je suis ta petite sœur. J’ai hâte de jouer avec toi».
Poème écrit le 27 mai 2016
(Inséré sur le site le 27 mai 2016)
Hélène Fiachetti-Giliberti
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